Notions sur le
mouvement volontaire
Il existe deux types principaux de mouvement volontaire : le mouvement volontaire global, et le mouvement sélectif.
Le Mouvement volontaire global est responsable du déplacement des segments de membres ou du tronc. De très nombreux muscles sont impliqués qui ne sont pas consciemment commandés.
Le Mouvement sélectif. C’est la finalité d’un mouvement de précision. Il est distal (digital souvent), très consciemment organisé. Il peut être lent ou rapide, faible ou fort. Il est le plus rapidement fatiguant.
Le Mouvement sélectif
L'intention est à l'origine de tout mouvement volontaire.
Les mouvements volontaires sont contrôlés par le cerveau avec précision. C’est lui qui envoie l’ordre d’effectuer un mouvement vers les muscles. C’est grâce au réseau de neurones partants du cerveau jusque dans la moelle épinière, puis de la moelle épinière jusqu’aux muscles, que l’information parvient jusqu’à eux.
Lorsqu’un individu réalise un mouvement de façon volontaire comme par exemple saisir un objet, cela suppose un processus complexe :
• Une première phase de reconnaissance et de localisation de l’objet dans l’espace
• Puis une seconde phase de préparation
• Et enfin une phase de réalisation du mouvement
Afin de d'effectuer un mouvement, le cortex moteur va recevoir des informations des différents lobes du cerveau. Ainsi, il sera renseigné sur la situation du corps dans l’espace par, sur les objectifs à atteindre et le choix d’une stratégie appropriée, sur les souvenirs d’anciennes stratégies, etc.
Par ailleurs, le cervelet est mis à disposition dans le but de régler avec précision l’enchaînement et la durée des mouvements.
Une fois l'ordre finalisé, les axones des neurones du cortex moteur primaire sont projetés vers le bulbe rachidien (partie inférieure du tronc cérébral) puis vers la moelle épinière. Dans la moelle épinière, les terminaisons axonales des neurones établissent des synapses avec les épines dendritiques des motoneurones. Une fois l'information intégrée par le motoneurone, celle-ci est transmise via l'axone aux muscle par les synapses neuromusculaires. Le message nerveux induit la contraction des fibres musculaires.
Pour que les mouvements soient coordonnés, précis et rapides, le système nerveux doit continuellement recevoir des informations sensorielles du monde extérieur pour adapter et corriger sa trajectoire.
A noter en complément que lorsque le cortex moteur envoie l'ordre au biceps de se contracter, la commande se distribue sur les motoneurones qui vont activer les muscles fléchisseurs. En parallèle, les motoneurones commandant les muscles fléchisseurs sont inhibés.
Il existe deux types principaux de mouvement volontaire : le mouvement volontaire global, et le mouvement sélectif.
Le Mouvement volontaire global est responsable du déplacement des segments de membres ou du tronc. De très nombreux muscles sont impliqués qui ne sont pas consciemment commandés.
Le Mouvement sélectif. C’est la finalité d’un mouvement de précision. Il est distal (digital souvent), très consciemment organisé. Il peut être lent ou rapide, faible ou fort. Il est le plus rapidement fatiguant.
Le Mouvement sélectif
L'intention est à l'origine de tout mouvement volontaire.
Les mouvements volontaires sont contrôlés par le cerveau avec précision. C’est lui qui envoie l’ordre d’effectuer un mouvement vers les muscles. C’est grâce au réseau de neurones partants du cerveau jusque dans la moelle épinière, puis de la moelle épinière jusqu’aux muscles, que l’information parvient jusqu’à eux.
Lorsqu’un individu réalise un mouvement de façon volontaire comme par exemple saisir un objet, cela suppose un processus complexe :
• Une première phase de reconnaissance et de localisation de l’objet dans l’espace
• Puis une seconde phase de préparation
• Et enfin une phase de réalisation du mouvement
Afin de d'effectuer un mouvement, le cortex moteur va recevoir des informations des différents lobes du cerveau. Ainsi, il sera renseigné sur la situation du corps dans l’espace par, sur les objectifs à atteindre et le choix d’une stratégie appropriée, sur les souvenirs d’anciennes stratégies, etc.
Par ailleurs, le cervelet est mis à disposition dans le but de régler avec précision l’enchaînement et la durée des mouvements.
Une fois l'ordre finalisé, les axones des neurones du cortex moteur primaire sont projetés vers le bulbe rachidien (partie inférieure du tronc cérébral) puis vers la moelle épinière. Dans la moelle épinière, les terminaisons axonales des neurones établissent des synapses avec les épines dendritiques des motoneurones. Une fois l'information intégrée par le motoneurone, celle-ci est transmise via l'axone aux muscle par les synapses neuromusculaires. Le message nerveux induit la contraction des fibres musculaires.
Pour que les mouvements soient coordonnés, précis et rapides, le système nerveux doit continuellement recevoir des informations sensorielles du monde extérieur pour adapter et corriger sa trajectoire.
A noter en complément que lorsque le cortex moteur envoie l'ordre au biceps de se contracter, la commande se distribue sur les motoneurones qui vont activer les muscles fléchisseurs. En parallèle, les motoneurones commandant les muscles fléchisseurs sont inhibés.